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La vision de l’homme chez deux philosophes syriaques

 

Deux philosophes syriaques, Bardesane (154-222) et Ahoudemmeh (VIeme siècle), nous offrent leur vision originale de l’homme, être doué de liberté qui peut faire face au destin. Bardesane conçoit la sagesse comme la connaissance des lois qui régissent, non seulement la conduite des hommes mais l’univers entier. Cependant, les hommes soumis à un même destin agissent différemment selon les lois de leurs pays.

     

Ahoudemmeh voit en l’homme un prodige de composition. Il souligne l’unité de la personnalité dans ses actes, ses œuvres et ses paroles.

 

Tous deux donnent un vrai rôle à la liberté et à la volonté de l’homme.

 

 

L’abbé François Nau (1864-1931) vit le jour à Thil (Moselle). Il fut un mathématicien, un grand orientaliste, syriacisant. Il enseigna les mathématiques et l’astronomie puis fut chargé du cours d’araméen chrétien à l’École des Hautes Études, à Paris, en 1927. Il consacra sa vie à l’étude.

     

François Nau publia de nombreux articles et ouvrages scientifiques, et des textes syriaques inédits, comme  Bardesane l’astrologue. Le livre des lois des pays, texte syriaque et traduction française (1899). Il traduisit et publia aussi Le traité d’Ahoudemmeh sur l’homme (1905.)

 

 

Les Syriaques racontent les Croisades

       Trois chroniqueurs syriaques ont écrit un récit des croisades dans la langue de leur peuple, le syriaque, dialecte araméen. Les communautés syriaques virent de nombreuses bourgades et villes en Syrie et en Haute Mésopotamie détruites par les belligérants et leur position affaiblie.

       Michel le Grand, l’Édessénien anonyme, Bar Hébraeus nous ont livré des textes originaux, inédits, qui présentent une vision différente et plus objective des événements, dans un souci de justice et de vérité. Elle diffère parfois de celle des chroniqueurs latins, byzantins et arabes.

       Ces chroniqueurs, vécurent à une époque troublée et furent témoins des grands événements qui se déroulèrent en Syrie-Palestine du XIeme siècle au XIIIeme siècle. Ces hauts faits trouvent encore un écho passionné dans l’opinion aujourd’hui.

       À la lecture de ce livre, beaucoup de préjugés, de parti-pris risquent de disparaître. L’on découvre d’autres vérités. 

 

 

L'auteur choisit de relater, dans cette chronique, les années qui courant de 1830 à 1976. Il nous retrace l'histoire des événements politiques, sociaux et religieux qui se produisent en Mésopotamie, une histoire ponctuée de conflits, de coups d'Etat, de joies et de malheurs. Ce pays fit longtemps partie de l'Empire ottoman, et plus tard de l'Irak. Du haut de leur village assyro-chaldéen du nord, Sanate, trois générations de montagnards observent le flux et le reflux de l'histoire : la grand-mère, le père et le fils. Ils nous rapportent les faits selon leur sensibilité, nous livrent leurs réflexion et nous donnent une vision originale de la vie et du monde.  

 

 

 

 

 

La floraison des philosophes syriaques

L’auteur nous conte l’histoire des philosophes syriaques, en Syrie et en Mésopotamie. Du II° au XIV° siècle ces savants se penchèrent sur les grandes questions philosophiques de leur époque. Ils regardèrent en arrière, vers la Grèce dorée, qui avait développé la science, la philosophie, inventé une méthode de raisonnement, créé une haute civilisation. Ils pressentaient que le but de l'homme était le développement de l'esprit. Les Syriaques fondèrent des écoles, attirèrent des élèves, leur firent entrevoir le visage étincelant de la connaissance. Ils écrivirent des livres originaux, traduisirent les oeuvres majeures de la philosophie grecque, de Platon, d'Aristote et de Galien. Ils réalisèrent la transmission de ce patrimoine au monde arabe, qui le fit passer, au Moyen-Age, en Occident.

 Editions l’Harmattan, Paris, mai 2003, 332 pages.

 

Les chroniqueurs syriaques

index.1.gif (159845 octets)L’auteur nous raconte l’épopée des chroniqueurs syriaques, qui du IIIe au XIVe siècle, nous retracèrent l’histoire des événements civils et religieux de l’Orient. Ils réalisèrent des annales, des histoires locales, des chroniques, des chronographies. Ils furent les contemporains de grands moments de civilisation et nous laissèrent des documents de première importance. Ils jetèrent sur l’univers un autre regard que les historiens latins, grecs, arabes, mongols. Sans leur onze chroniques, nous aurions une vue incomplète de l’Histoire.

 Editions l’Harmattan, Paris, juin 2002, 467 pages.

 

Parfums d'enfance à Sanate, un village chrétien au Kurdistan irakien

sanate.jpg (16134 octets)Ce récit nous emmène dans un village chrétien perdu dans les montagnes du Kurdistan irakien dans les années cinquante. Il nous donne une vision colorée de la vie des Assyro-Chaldéens, ce peuple méconnu : la famille, le mariage, la mort, la vie des femmes, les coutumes spécifiques…
Le narrateur, Icho, est un petit garçon sensible, observateur, enthousiaste. Doué d'une riche mémoire, il se sent l'héritier d'une très ancienne histoire et gardien de la lange araméenne que parlait le Christ. Il nous livre ses joies et ses peines, ses émerveillements devant la nature, ses rêves d'enfant.


Editions l'Harmattan, Paris, 1993

 

Mésopotamie, paradis des jours anciens

mesopotamie.jpg (32594 octets)Le narrateur de ce récit, Icho, est un adolescent descendu de son village, Sanate, perché dans les montagnes du nord de l'Irak, pour faire ses études à Mossoul, la ville pittoresque.
L'auteur nous entraîne dans les années cinquante et soixante, à la découverte de l'Assyrie antique et se passionne pour sa civilisation, son art, ses langues et ses religions. De prestigieuses capitales : Assur, Kalhu, Dur-Sharroukin et Ninive revivent dans son cœur. Il rencontre aussi les héritiers d'une histoire millénaire qui vivent dans les villages et les villes chrétiennes, syriaques et parlent, selon la tradition, l'araméen, la langue du Christ. Le jeune homme rêve d'une nouvelle Mésopotamie. 
Editions l'Harmattan, Paris, 1996

 

philosophes.jpg (13388 octets)Les Philosophes et les Traducteurs syriaques, d'Athènes à Bagdad

L'auteur nous raconte l'Odyssée des philosophes syriaques qui, pendant plus de mille ans, du deuxième siècle au quatorzième siècle, s'élancèrent à la recherche de la philosophie des Grecs, et principalement de celle d'Aristote. Ces Syriaques étaient les héritiers des anciens Assyriens, des Babyloniens, des Araméens. Ils parlaient le syriaque, idiome de l'araméen. Ils traduisirent, enseignèrent la pensée philosophique grecque et provoquèrent en Mésopotamie et en Orient son essor et son succès. Phénomène remarquable, ils réalisèrent la transmission de ce patrimoine au monde arabe. Ce dernier prit le relais pour le faire passer en Occident. 

Editions l'Harmattan, Paris, 1997

 

L'Epopée du Tigre et de l'Euphrate

livre-eph1.jpg (13388 octets)Le narrateur nous conduit à la découverte de la Mésopotamie antique et de ses civilisations qui nous ont légué un patrimoine inestimable et ont bouleversé le destin de l'humanité. Il nous met en contact avec les Sumériens, créateurs exceptionnels, qui jetèrent un regard neuf sur l'univers. Ils inventèrent les premières villes, constituèrent des Etats. Par l'écriture, ils firent entrer l'homme dans l'histoire. Les Akkadiens prirent le relais; puis les Babyloniens, les Assyriens continuèrent à remodeler le visage de la Mésopotamie. L'astronomie, l'astrologie, les mathématiques, le droit se développèrent. L'héritage de ce pays, dont nous sommes les dépositaires, ne se limite pas seulement à des ruines ou à des objets dans les vitrines des musées. Il réveille notre sensibilité, notre imagination, il nous permet de nous mieux connaître et définir.

Editions l'Harmattan, Paris, 1999

 

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